Dernière mise à jour : 15 juillet 2024

La République tunisienne est située sur la rive sud de la Méditerranée, entre l’Algérie à l’ouest et la Libye à el’est. Avec ses 12 millions d’habitants, le pays fait légèrement moins de la moitié de la taille de l’Allemagne. La capitale Tunis – sur le site de l’ancienne Carthage – est située au nord du pays, directement sur la mer.

En décembre 2010, la Tunisie est le point de départ des bouleversements politiques qui se sont poursuivis dans de nombreux autres pays arabes. Entre-temps, un processus démocratique animé a été mis en place. Avec l’adoption d’une nouvelle constitution en 2014 et la tenue d’élections législatives et présidentielles, le changement politique ne Tunisie n’a cessé de progresser. Depuis l’été 2021, le pays est confronté à une crise constitutionelle, un référendum sur la constitution est organisé à la fin du mois de juillet 2022. Sur un taux de participation de tout juste 30%, 94.6% se prononcent en faveur d’une modification de la constitution, considerée comme controversée, car elle octroie au président d’importants pouvoirs notamment en matière de nomination de juges et de dissolution du parlement.

L’UE est le principal partenaire commercial de la Tunisie, représentant 56% de ses échanges commerciaux en 2022: 70% des exportations de la Tunisie sont destinées à l’UE et 46% de ses importations proviennent de l’UE. Un accord d’association avec l’UE existe depuis 1998. En 2016, des négociations sont entamées en vue d’une coopération plus approfondie dans le cadre d’une zone de libre-échange (ZLE) pour la libéralisation des services et des produits agricoles. Le gouvernement tunisien souhaite également relancer l’Union du Maghreb Arabe (UMA) en tant qu’organisation régionale et ainsi l’intégration économique en Afrique du Nord. En outre, la Tunisie fait également partie de l’accord d’Agadir, qui permet aux pays partenaires (Maroc, Égypte, Jordanie), d’éliminer tous les droits de douanes entre eux et d’harmoniser les normes de produits et de droits de douane. La Tunisie est aussi partenaire de la politique de voisinnage de l’UE, qui promeut les principes de l’économie du marché et le dévlopment durable.

L’allemagne est le troisième partenaire commercial et investisseur étranger de la Tunisie, après la France et l’Italie. Quelque 280 entreprises allemandes sont actuellement actives en Tunisie. Elles emploient une main-d’oeuvre locale qui totalise 80 000 personnes et ont investi plus de 350 millions d’euros dans le pays. L’Allemagne exporte principalement de l’ingénieurie électrique, des produits chimiques, des textiles et des machines vers la Tunisie et se classe au quatrième range des principaux pays fournisseurs. La Tunisie occupe la première place en Afrique du Nord dans l’indice mondial de l’innovation 2020, l’indice de compétitivité des talents 2020 et l’indice mondial de l’entreprenruriat 2020.

La Tunisie dispose d’une structure économique moderne basée sur une économie de marché ainsi que d’importants avantages de localisation qui sont appréciés par les investisseurs étrangers : un degré élevé d’industrialisation, une infrastructure bien développée, la proximité de l’Europe et une main-d’œuvre qualifiée, dont la productivité relativement élevée et les avantages fiscaux pour les entreprises exportatrices (“secteur offshore”). Le secteur des services génère la plus grande part du PIB (environ 63,5 % avec 54,78 % de l’ensemble des personnes employées).

Si la Tunisie est un pays relativement pauvre en matières premières, elle est le cinquième producteur mondial d’huile d’olive. L’utilisation des énergies renouvelables – en particulier l’énergie éolienne et solaire – joue encore un rôle secondaire. Leur part dans la production d’électricité est d’un peu moins de trois pour cent. Une stratégie énergétique à moyen terme vise une part de 30 % d’ici 2030. Le plus grand défi consiste à promouvoir l’emploi pour la population relativement jeune et à améliorer la formation et la formation continue axées sur le marché du travail.

Enfin, la Tunisie bénéficie d’une bonne position dans la région en promouvant le secteur privé et en l’intégrant dans l’économie mondiale. Le climat d’investissement est fondamentalement bon. Il a notamment permis de faciliter la création d’entreprises et d’améliorer le système fiscal. En se concentrant sur des industries spécifiques et en continuant à améliorer les infrastructures et la mise en réseau, les investissements privés doivent être encouragés dans toutes les régions, y compris celles situées en dehors de la région côtière économiquement forte.

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